La suppression de 120.000 postes de fonctionnaires était l’objectif affiché par le chef de l’Etat pour ce quinquennat. Même si ce chiffre a été revu à 50.000, il devient vraiment difficile pour la plupart des musées de disposer du personnel suffisant pour assurer les missions quotidiennes.
Par ailleurs, les défis de la vie muséale évoluent de jour en jour, des charges nouvelles ou plus importantes apparaissent. On note notamment l’augmentation du nombre d’expositions temporaires et les exigences toujours plus importantes des prêteurs.
Il existe aujourd’hui des outils et services numériques conçus pour aider les professionnels de la culture à assurer leurs missions quotidiennes et les tâches plus ponctuelles lors d’événements particuliers, répondant à ces défis.
L’une des premières problématiques dues à l’augmentation du nombre d’expositions temporaires est bien sûr de pouvoir garantir la sécurité des objets prêtés.
Les systèmes IoT (Internet of Things), dispositifs numériques, garantissent une protection des œuvres 24H/24, même en présence du public.
Sans fil, ils permettent une installation et une configuration très rapide et surtout adaptable.
Ainsi, le même matériel pourra être configuré de manière différente d’une exposition à l’autre pour s’adapter à la scénographie.
L’autre avantage réside dans la variété de détecteurs disponibles : Arts graphiques, œuvres monumentales, vitrines, sculptures… A chaque type d’exposition sa solution de sécurité. De quoi répondre aux exigences des prêteurs et obtenir leur confiance !
S’adapter, c’est aussi être conscient des contraintes budgétaires.
Chez EDITAG, nous vous proposons l’ensemble de nos solutions en contrat de location courte durée pour faire face à ces contraintes.
La location permet d’épargner votre capacité d’investissement sur des besoins plus pérennes et d’affecter plus facilement la dépense à un budget spécifique de fonctionnement. La préparation d’une exposition temporaire peut être l’occasion aussi de chercher d’autres types de financement ou de partenariats :
– Du mécénat privé
– Du sponsoring
– Des partenariats publics
– La candidature à des aides européennes, etc.
S’adapter, c’est aussi développer de nouveaux services pour vous aider à faire plus avec moins.
On l’a vu précédemment, les ressources humaines représentent la deuxième problématique à gérer, mais connaissez-vous le « as-a-service »?
L’objectif est de réaliser pour vous des missions de préparation et de paramétrage de votre exposition grâce à des services dédiés.
Par exemple, nous importons pour vous dans le système de supervision le fichier listant les œuvres. Cela évite toute programmation lors de l’accrochage. Imaginez le temps et les ressources gagnés le jour J…
Et si vous souhaitez ne pas vous préoccuper de l’entretien, de la maintenance, des formations, nous vous déchargeons de tout cela en garantissant un parfait maintien en conditions opérationnelles (MCO) de la sécurité de vos expositions.
Enfin, dernier point important, sans l’humain ces outils innovants ne sont rien.
Pour optimiser le déploiement et l’adoption de ces outils numériques, l’équipe doit se mobiliser pour :
- Expliciter, anticiper et accompagner le changement : les motivations, les ambitions doivent être clairement exposées à l’ensemble de l’équipe.
- Accompagner les différentes étapes du changement. Même si nos systèmes se déploient rapidement, il ne faut pas oublier d’impliquer les équipes concernées pour que chacun soit acteur du changement et non victime.
Une équipe soudée pour mettre en place et utiliser des outils innovants, voilà les clés pour faire face aux nouveaux défis des musées.