Les établissements culturels n’ont pas attendu l’avènement des nouvelles technologies pour sécuriser les œuvres et objets qu’ils abritent.
Il existe bien des moyens pour lutter contre le vol et le vandalisme dans les musées. Chez EDITAG, nous considérons qu’ils ne sont absolument pas concurrents les uns par rapport aux autres, ils sont au contraire complémentaires.
L’alarme sonore de Héron, le premier système d’alarme de l’Histoire
Le connaissez-vous ?
« Ce dispositif déclenchait une alarme sonore lorsque quelqu’un ouvrait la porte du local protégé. Il s’agit d’une trompette suspendue verticalement à un levier, le pavillon en haut, le bas étant solidaire d’un bol hémisphérique renversé. Si un intrus ouvrait la porte, un câble tirait le levier et la trompette s’abaissait. Le bol hémisphérique, formant piston, descendait dans un récipient cylindrique contenant de l’eau. L’air contenu dans le bol était alors poussé dans l’embouchure de la trompette, qui se mettait à retentir ». Source: Héron d’Alexandrie, «Pneumatica – 17»
De nos jours, il existe des solutions pour sécuriser les extérieurs et les bâtiments : des matériaux innovants, des portes résistantes, des serrures de sécurité à verrouillage multiple anti-effraction… Pour les compléter, il conviendra notamment de mettre en place des systèmes d’anti-intrusion. L’inconvénient de ces systèmes est qu’ils doivent être bien sûr désactivés lors heures d’ouverture au public. Il faut alors compenser avec d’autres solutions.
Les moyens humains et mécaniques
- Tous les experts en sécurité sont d’accord pour dire que rien ne remplace la surveillance humaine. Elle est primordiale. Ces agents de surveillance, ou agents de gardiennage, doivent en effet être très mobiles, vérifier les lieux chaque matin et chaque soir, surveiller les espaces et contrôler les œuvres, aider et renseigner, veiller à ce que les visiteurs respectent les consignes, être observateurs et polis sans se laisser distraire.
- Les systèmes d’accrochage : comme des vis, crochets, pitons, attaches à relief particulier nécessitant une clé spécifique pour l’accrochage au mur, etc. Il est recommandé, en outre, d’utiliser plusieurs types différents de vis pour le même tableau rendant l’enlèvement plus difficile. Les vis peuvent aussi être encastrées, recouvertes d’un cache ou d’une gomme repeinte, ce qui empêche de voir quelle clé ou quel outil est nécessaire. Pour les œuvres suspendues, on peut utiliser des grippeurs sécurité pour câble. il convient de bien les accrocher ou de les mettre derrière des vitres ou dans des vitrines en verre feuilleté ou en produit plastique polycarbonate résistant, avec des serrures de sureté et des gonds résistants, voire invisibles.Pour les statues, installations par exemple, il est recommandé d’assurer une bonne fixation mécanique au sol.
- Pour protéger mais aussi dissuader les malveillants ou les maladroits, il est possible de mettre des limites physiques ou visuelles de distance comme les barrières, les panneaux en verre, les cordes, les estrades, le traçage au sol, certains types de revêtement au sol….
L’IoT entre en ligne de compte pour compléter ces systèmes voire les remplacer lorsqu’ils sont disgracieux pour la scénographie.
Le principe de l’IoT – Internet of Things – pour les œuvres d’art est simple : il permet à l’œuvre d’être connectée et d’envoyer un signal d’alerte en cas d’anomalie 24H/24, 7J/7.
Dans la gamme EDITAG Arts il existe différents types de détecteurs :
- détecteurs de mouvement, choc, vibration,
- détecteurs d’approche,
- détecteurs de proximité,
- détecteurs optiques,
- détecteurs de bris de vitre, d’ouverture de porte…Lorsque l’anomalie est détectée, l’alerte peut être donnée de plusieurs façons :
- une alarme sonore locale et/ou,
- une propagation vers une autre salle ou un PC sécurité,
- un message sur le bipeur des gardiens,
- un email,
- une alerte envoyée à la police ou une entreprise de télésurveillance,
- un zoom de la vidéosurveillance sur l’œuvre en danger….
L’objectif est de compléter les systèmes déjà en place, sécuriser les œuvres 24H/24 et d’alerter le plus rapidement possible en cas de danger.
L’innovation au service de la protection des oeuvres